« L’achat à la montagne, c’est avant tout un investissement pour le plaisir, rappelle David Giraud, président de MGM Constructeur. Les acquéreurs recherchent des 3 ou 4-pièces pour passer un moment en famille et avec des amis ». Dans le neuf, le blocage des PLU (plans locaux d’urbanisme) dans certaines stations pendant quatre ans a entraîné une raréfaction de l’offre neuve, « ce qui maintient les prix à la hausse », note Olivier Roche, directeur de Megève, Méribel & Courchevel Sotheby’s International Realty. Du coup, les acquéreurs prospectent de nouvelles destinations. Aux Gets par exemple, « les prix augmentent du fait du report de la clientèle et le front de neige s’affiche entre 10.000 et 13.000 euros le m² pour du neuf TTC, remarque Charles-Antoine Sialelli, directeur de la section Alpes chez Athena Advisers. Idem à Châtel ces cinq dernières années, où les biens neufs qui s’affichaient à 5.000 euros le m² sont maintenant proposés entre 6.000 et 8.000 euros le m2. »
Demande internationale
Désormais aussi prisée pour des vacances l’été, la montagne devient une destination de résidence secondaire à part entière. « Les cadres urbains y voient aussi un investissement avec un certain art de vivre », précise Benjamin Berger, directeur général de Cimalpes. Les programmes neufs comportant une quinzaine de biens trouvent rapidement preneur, si les acquéreurs ont la patience d’attendre leur livraison deux ans plus tard. Leurs atouts ? Répondre aux désirs des acheteurs en termes de surface et d’équipements, de proximité des pistes de ski, des restaurants et des commerces. Sur le haut de gamme, le marché reste soutenu par la demande internationale. « Les Anglais sont moins présents, à cause de la baisse du cours de la livre sterling et des incertitudes liées au Brexit, constate Jérôme Roche, directeur commercial d’Edenarc. Mais les Belges sont plus nombreux, tout comme les expatriés en mission à Dubaï ou Singapour, ainsi que les Suisses et les Moyen-Orientaux. »
Dans l’ancien, les acquéreurs recherchent au minimum des 2-pièces d’une quarantaine de mètres carrés. Les petites surfaces des années 1980 à 2000, souvent à rénover, sont en revanche à la peine et l’offre reste abondante. Dans les stations les plus anciennes, comme La Plagne, on trouve un peu plus facilement des appartements plus grands, de 70 m2 avec deux chambres, dans des constructions années 1970. Dans tous les cas, la majorité des propriétaires mettent leur bien en location pour rentabiliser frais, charges et travaux.
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